19 janvier 2012
Les logements sans fumée : bons pour les locataires et pour les affaires
Ottawa – L’exposition à la fumée secondaire constitue un risque pour la santé, et l’exposition quotidienne à la fumée secondaire à la maison peut s’avérer une expérience débilitante. Heureusement, de nombreuses options s’offrent aux résidents d’Ottawa qui désirent vivre dans un environnement sans fumée.
Dans le cadre de la Semaine nationale sans fumée, Santé publique Ottawa (SPO) a souligné les efforts en la matière de Domicile Developments, qui a désigné les condominiums de son projet One3One comme espace entièrement sans fumée, ce qui en fait le premier développement résidentiel de la ville à recevoir cette appellation.
La conseillère Diane Holmes, présidente du Conseil de santé d’Ottawa, s’est jointe à Katherine Hobbs, conseillère de Kitchissippi, et au DrIsra Levy, médecin chef en santé publique, pour présenter un Prix Champion de la lutte antitabac à M.John Doran, président de Domicile Developments.
«À titre de présidente du Conseil de santé d’Ottawa, je suis fière d’être ici aujourd’hui pour souligner les efforts d’un champion de la lutte contre le tabagisme, a affirmé la conseillère Holmes. Nous espérons que d’autres promoteurs et propriétaires suivront l’exemple de Domicile Development et feront de leurs nouveaux développements des espaces sans fumée.»
«Nous sommes extrêmement heureux d’être considéré comme un chef de file dans la construction d’immeubles en copropriété à logements multiples sans fumée, a déclaré John Doran, président de Domicile Developments. Faire de nos projets One3One et Hom des environnements sans fumée était la bonne décision, comme le démontrent le succès de nos ventes pour ces deux projets. Les acheteurs ont adhéré à cette vision sans aucune hésitation.»
«Je suis fière de souligner le travail d’un promoteur qui s’est engagé à créer des environnements sans fumée, a ajouté la conseillère Hobbs, et le fait que ces deux projets se trouvent dans mon quartier ne constitue qu’une raison de plus de célébrer.»
«Les politiques sans fumée en vigueur dans les immeubles à logements multiples sont avantageuses pour tous: les résidants bénéficient d’une meilleure qualité de l’air à l’intérieur, ce qui se traduit en fin de compte par une diminution des tâches de nettoyage et d’entretien pour les propriétaires et les gestionnaires, a expliqué le DrLevy. Tout le monde mérite d’être protégé, et nous sommes donc fiers de reconnaître les champions locaux en matière d’immeubles à logements multiples sans fumée.»
Un sondage réalisé par Ipsos Reid en novembre2011pour le compte de la Société canadienne du cancer a révélé que 67pour cent des Ontariens estimaient que tous les appartements, condominiums et coopératives d’habitation de la province devraient être déclarés espaces entièrement sans fumée. Cette proportion s’élevait à 83pour cent chez les jeunes adultes âgés de 18 à 34ans.
SPO encourage les autres locateurs et propriétaires à emboîter le pas. De nombreux locateurs ignorent qu’ils ont légalement le droit d’instaurer une politique sans fumée dans leur immeuble, ou que la majorité des Ontariens préfèrent vivre dans un immeuble sans fumée. Outre les bienfaits qu’ils apportent pour la santé, les immeubles à logements multiples entièrement sans fumée présentent un aspect pratique, puisqu’ils permettent de réduire les risques d’incendie ainsi que les besoins en matière de peinture et de nettoyage des logements et les coûts associés à l’entretien et aux dommages causés par la fumée.
Les locataires et les résidents qui sont intéressés à militer pour des habitations sans fumée, de même que les propriétaires et les fournisseurs de logements intéressés à faire de leurs immeubles des espaces sans fumée, sont invités à visiter le site Web habitationssansfumeeon.ca, où ils trouveront information, ressources et outils.
Au sujet du sondage Ipsos Reid
Ipsos Reid a mené un sondage pour le compte de la division ontarienne de la Société canadienne du cancer du 16 au 21novembre2011, dans le cadre duquel un total de 810Ontariens ont été interrogés en ligne; la marge d’erreur est de 3,5%, 19 fois sur 20.
|